Vous devez activer les cookies pour accéder à ce site.

Publications

Omble de fontaine

Aussi appelé truite mouchetée, l’omble de fontaine (Salvelinus fontinalis) est l’espèce la plus pêchée par les pêcheurs sportifs du Québec. Près d’un million d’ombles de fontaine sont capturés par année à travers le réseau des zecs, ce qui représente 80 % des captures totales. C’est une espèce vigoureuse au bout de la ligne et à la chaire délicieuse. Ce salmonidé est idéal pour initier la relève et elle se retrouve autant dans les petits ruisseaux que les grands plans d’eau. Le leurre de prédilection des pêcheurs reste sans nul doute le vers de terre, mais il est également possible de capturer cette espèce à la mouche alors qu’elle s’alimente en surface.

Touladi

Le touladi (Salvelinus namaycush) est communément appelé truite grise ou encore truite de lac. Moins pêché que sa cousine l’omble de fontaine, 10 000 touladis sont capturés annuellement dans les zecs. On retrouve principalement cette espèce dans les lacs profonds du territoire québécois. Elle a donc besoin d’une eau froide, claire et bien oxygénée. Ce poisson peut également atteindre une taille impressionnante! 

Doré jaune

Ce sont autour de 75 000 dorés jaunes (Sander vitreus) qui sont pêchés annuellement dans les zecs. Le doré constitue la deuxième espèce la plus populaire après l’omble de fontaine. Cette espèce est reconnue pour la qualité de sa chair blanche et son goût très doux! Pour capturer le doré, les pêcheurs ont l’habitude de présenter leur dandinette (jig) au fond des fosses des lacs au levé et au coucher du soleil. Cette espèce cohabite souvent avec le Grand brochet. 

Gestion des lacs

On retrouve 16 480 lacs et 298 rivières dans le Réseau zec. Voilà une raison pour laquelle les gestionnaires de zecs ont recours à diverses stratégies de gestion de la faune aquatique. Celles-ci peuvent être propres à un plan d’eau. Par exemple, les zecs peuvent réduire la limite quotidienne de prise et possession, différer l’ouverture de la pêche, modifier les engins de pêche, restreindre la gamme de taille, avoir recours à des ensemencements ou encore fermer un lac afin de protéger la ressource.

Orignal

La chasse à l’orignal (Alces alces) est ancrée dans la tradition et le patrimoine québécois. C’est le plus grand cervidé de nos forêts et il attire à lui seul près de 25 000 chasseurs à travers le réseau. On retrouve cet animal dans toutes les zecs! Que ce soit dans un poste d’affût, à la chasse fine ou en parcourant les chemins forestiers, la quête de ce gibier est source d’adrénaline chez les chasseurs.

Cerf de Virginie

Le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) est un animal fringant et discret qui s’avère difficile à déjouer. On le connait également sous son nom familier : le chevreuil. Principalement présent dans les zecs plus au sud, ce gibier attire autour de 2 800 chasseurs annuellement au sein du réseau.

Ours noir

L’intérêt pour la chasse à l’ours noir (Ursus americanus) est en effervescence au Québec. L’ours est présent sur la quasi-totalité des forêts québécoises et cette espèce est chassée principalement au printemps. Ce sont 1500 chasseurs annuellement qui tentent leur chance pour ce gibier. Fait intéressant, c’est un animal à double statut : il peut être prélevé par la chasse et par la trappe. 

De plus, selon plusieurs recherches, la venaison d’ours est plus appréciée que tout autre gibier québécois. D’ailleurs, des tests de dégustation à l’aveuglette ont démontré que la viande d’ours arrive souvent en première place, devant l’orignal, le caribou et le chevreuil 

Il s’agit d’une excellente activité pour s’initier à la chasse au gros gibier puisque peu de gens la pratiquent actuellement, ce qui engendre une grande disponibilité de l’animal sur le territoire. Plusieurs zecs ont pris des moyens pour développer cette chasse sur leur territoire avec succès.

Petit gibier

La chasse au petit gibier est l’activité de plein air par excellence pour éprouver du plaisir seul, entre amis, en famille ou encore pour initier la relève à la chasse. Cette chasse est populaire au sein des zecs et elle attire annuellement de plus en plus de chasseurs. L’équipement nécessaire est minimal : permis, dossard, fusil. Voilà, le tour est joué! Parmi les espèces exploitées, on retrouve la gélinotte huppée (Bonasa umbellus) qui constitue pas moins de 80 % des prises. Autrement, il est possible de chasser le tétras du Canada (Falcipennis canadensis) et le lièvre d’Amérique (Lepus americanus). Les chasseurs récoltent également dans certaines zecs des canards, la bernache du Canada (Branta canadensis), la bécasse d’Amérique (Scolopax minor) et même le faisan (Phasianus colchicus).

Planification forestière

Au Québec, en vertu de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, le Ministère est responsable de la planification des activités d’aménagement forestier dans les forêts du domaine de l’État. Cette planification se concrétise par la préparation de plans d’aménagement forestier intégré (PAFI) à l’échelle de chaque unité d’aménagement.

En 2013, l’entrée en vigueur d’un nouveau régime forestier a entraîné des changements importants en matière de gestion des forêts, notamment en ce qui concerne la planification forestière. Ainsi, pour mieux répondre à certains grands enjeux du secteur forestier, tels que la régionalisation, l’aménagement écosystémique et la gestion intégrée des ressources et du territoire, les PAFI ont remplacé les plans généraux d’aménagement forestier (PGAF) et les plans annuels d’intervention forestière (PAIF). Alors que ces plans étaient auparavant sous la responsabilité des industriels, les PAFI sont maintenant élaborés par le Ministère en collaboration avec les tables locales de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT) et les tables opérationnelles (TO). Ils comportent un volet tactique (PAFI-T) et un volet opérationnel (PAFI-O).

Table locale de gestion intégrée des ressources et du territoires (TLGIRT)

En vertu de l'article 55 de la Loi sur l'aménagement durable du territoire forestier (A-18.1), le ministre a la responsabilité d’élaborer la planification forestière, en collaboration avec la table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT). Cette table est mise en place dans le but d’assurer une prise en compte des intérêts et des préoccupations des personnes et des organismes concernés par les activités d’aménagement forestier sur le territoire public.

La TLGIRT est un des moyens pour que le Ministère prenne en compte les intérêts et les préoccupations des utilisateurs du territoire forestier lors de  l'élaboration des plans d'aménagement forestier intégré (PAFI). Cette table est un lieu d’échanges et d’information pour le Ministère et les acteurs du milieu local concernés par les activités d’aménagement forestier. Les participants s’y rencontrent, y expriment leurs intérêts par rapport au milieu forestier et leurs attentes concernant les activités d’aménagement planifiées sur le territoire visé. 

Harmonisation des chantiers de coupes forestières

Lorsque les enjeux d’aménagement sont d’ordre régional, ou qu’ils concernent un grand nombre d’intervenants, les intervenants à la TLGIRT présentent leurs recommandations au MFFP. Celui-ci peut les intégrer en totalité, en partie ou pourrait ne pas les intégrer. Une mesure d’harmonisation des usages (MHU) peut notamment modifier le traitement sylvicole (i.e. prescription sylvicole), la délimitation du secteur d’intervention ou la localisation d’une infrastructure principale, mais ne doit pas modifier le déroulement des opérations sur le terrain. C’est le MFFP qui est responsable du contrôle et de la reddition de comptes, lorsque des MHU sont retenues.

Lorsque les préoccupations concernent le déroulement des travaux relatifs à la récolte de matière ligneuse sur un territoire spécifique (calendrier des opérations forestières, transport, construction/amélioration/entretien des chemins), c’est alors le bénéficiaire de garanties d’approvisionnement désigné (BGAD) qui est responsable de rencontrer le gestionnaire de zec directement. À l’exception des travaux non commerciaux (traités par le MFFP), les mesures d’harmonisation opérationnelle (MHO) sont convenues entre les parties concernées et peuvent être consignées (ou non) par entente. Ces derniers sont également responsables d’assurer le respect des MHO convenues.

Traitements sylvicoles

Lors de la confection des plans d’aménagement forestier, une foule de traitements sylvicoles sont présentés. À cet effet, les traitements sylvicoles sont regroupés en trois grandes familles. Premièrement, on retrouve les coupes de régénération (CR), les coupes partielles (CP) et finalement les travaux sylvicoles. Les traitements sont reliés à des scénarios sylvicoles et à une stratégie d’aménagement forestier pour chaque unité d’aménagement forestier.

Travaux de construction ou d'amélioration d'un chemin

Selon l'article 2 du règlement sur l'aménagement durable des forêts du domaine de l'État (RADF) :

« travaux de construction d’un chemin, d’un pont ou d’un ponceau » : des travaux réalisés en vue de construire un chemin ou un tronçon de chemin à un nouvel endroit, y compris les travaux de construction des ponts et des ponceaux de ce chemin;

« travaux d’amélioration d’un chemin, d’un pont ou d’un ponceau » : des travaux réalisés en vue de bonifier un chemin ou un tronçon de chemin, y compris les ponts et les ponceaux de ce chemin, par rapport à l’état qu’il avait lors de sa construction ou de sa plus récente amélioration, selon le cas. Dans le cas d’un chemin, ces travaux comprennent, entre autres : les opérations destinées à augmenter la classe du chemin, notamment par son élargissement; la correction du tracé; l’adoucissement des pentes et l’ajout de dispositifs de sécurité tels que des glissières. Dans le cas d’un pont ou d’un ponceau, ces travaux comprennent, entre autres : le remplacement de l’ouvrage par un ouvrage d’un type différent, tel le remplacement d’un ponceau comportant un conduit par un ponceau comportant une arche, et les modifications à la structure d’un pont pour en augmenter la capacité portante;

Travaux d'entretien ou de réfection d'un chemin

Selon l'article 2 du règlement sur l'aménagement durable des forêts du domaine de l'État (RADF) :

« travaux d’entretien d’un chemin, d’un pont ou d’un ponceau » : des travaux réalisés en vue de prévenir la dégradation d’un chemin ou d’un tronçon de chemin, y compris les ponts et les ponceaux de ce chemin, afin que celui-ci se maintienne dans l’état où il était lors de sa construction ou de sa plus récente amélioration, selon le cas. Dans le cas d’un chemin, ces travaux comprennent, entre autres : le nivelage et le rechargement de la chaussée, pourvu qu’ils n’entraînent pas une nouvelle classification du chemin; le nettoyage et le creusage des fossés; l’installation ou le remplacement de conduits de drainage; la réparation de la stabilisation des talus; le débroussaillage de l’emprise pour assurer la visibilité; l’épandage d’abat-poussières et l’épandage d‘abrasifs sur un chemin en hiver. Dans le cas d’un pont ou d’un ponceau, ces travaux comprennent, entre autres : le dégagement de l’entrée d’un ponceau et la réparation de la surface de roulement et des chasse-roues d’un pont;

« travaux de réfection d’un chemin, d’un pont ou d’un ponceau » : des travaux réalisés en vue de remettre un chemin ou un tronçon de chemin dégradé, y compris les ponts et les ponceaux de ce chemin, dans l’état où il était lors de sa construction ou de sa plus récente amélioration, selon le cas. Dans le cas d’un pont ou d’un ponceau, ces travaux comprennent, entre autres : le remplacement du conduit d’un ponceau par un nouveau conduit du même type et les modifications à la structure d’un pont qui permettent de maintenir sa capacité portante telles que la réfection ou le remplacement du tablier, d’une partie de la structure ou d’une partie ou de la totalité des culées;

Traverses de cours d'eau

Selon l'article 2 du règlement sur l'aménagement durable des forêts du domaine de l'État (RADF) :

« ouvrage amovible » : un ouvrage aménagé temporairement pour franchir un cours d’eau;

« ponceau » : un ouvrage construit sous remblai comportant une arche ou au moins un conduit et des matériaux de stabilisation et qui permet à un chemin de franchir un obstacle, tel un cours d’eau;

« ponceau de bois» : un ponceau comportant une arche de bois;

« pont » : un ouvrage non construit sous remblai comportant des culées, parfois des piles, un tablier et des matériaux de stabilisation et qui permet à un chemin de franchir un obstacle, tel un cours d’eau;

Déprédation du castor

Le castor (Castor canadensis) est un rongeur présent sur la grande majorité du territoire québécois. Il est reconnu pour sa capacité à modifier le paysage et les cours d'eau par la construction de barrages. Périodiquement, ces constructions peuvent menacer les infrastructures humaines ou inonder des terres privées. Il peut donc être nécessaire d'atténuer les impacts des barrages par des interventions préventives et parfois de déplacer, effaroucher ou même éliminer les castors déprédateurs et retirer les barrages. Ces travaux, bien qu'importants, voire urgents, peuvent cependant modifier l'habitat du poisson, affecter les riverains et détruire des habitats fauniques. Il est donc essentiel de procéder correctement afin de ne pas contrevenir à diverses lois et mettre en péril des habitats fauniques et des propriétés humaines.

Travaux de fermeture d'un chemin

Selon l'article 2 du règlement sur l'aménagement durable des forêts du domaine de l'État (RADF) :

« travaux de fermeture d’un chemin » : des travaux réalisés en vue d’empêcher l’accès à un chemin ou à un tronçon de chemin de façon temporaire ou permanente;

La fermeture d’un chemin doit être autorisée par le Ministère en vertu de la Loi sur le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (art. 11.3) ou de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (art. 41).

Sites d'intérêt fauniques dans les zecs (SIFZ)

Les territoires fauniques structurés (TFS) sont vastes et recèlent une quantité importante d'habitats pour la faune et de paysages à préserver. Les sites exceptionnels dans les zecs ont été nommés des « sites d’intérêt fauniques dans les zecs (SIFZ) » et sont définis comme suit :

« Un lieu circonscrit, constitué d’un ou plusieurs éléments biologiques et physiques propices au maintien ou au développement d’une population ou d’une communauté faunique, dont la valeur biologique ou sociale le rend remarquable dans un contexte local ou régional (MRNF, 2005) ».

La valeur économique du Réseau Zec

Avec ses 48 000 km², les zecs forment le plus grand réseau faunique et aussi, le plus fréquenté. Au cours des dernières années, l’Université du Québec en Outaouais (UQO), l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke, Mitacs, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), les 63 zecs de chasse et pêche et Zecs Québec ont collaboré à une étude sur la valeur économique du Réseau Zec. Cette valeur s’inspire des trois aspects du développement durable; l’intégrité de l’environnement, l’équité sociale et l’efficience économique.

Les résultats de l’étude démontrent que les utilisateurs de zec génèrent d’importantes retombées économiques à la grandeur de la province. De plus, les sols et les forêts des zecs contribuent non seulement à la biodiversité, mais également à la préservation d’une planète en santé et à une réduction des gaz à effets de serre.

Tordeuses des bourgeons de l'épinette

Dans le cadre de son programme d’intervention contre la tordeuse des bourgeons de l’épinete, la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) réalisera cet automne le relevé automnal des larves en hibernation (L2) de la tordeuse des bourgeons de  l’épinete (TBE) dans les forêts de certaines régions du Québec, soit la Côte-Nord, le Saguenay‒Lac-Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent, la Capitale-Nationale, la ChaudièreAppalaches, la Gaspésie, l’Abitibi-Témiscamingue, l’Outaouais et les Laurentides. 


L’échantillonnage larvaire est réalisé dans les aires admissibles aux pulvérisations aériennes d’insecticide biologique. Cette étape nous renseigne sur les niveaux de population de TBE anticipés pour la prochaine saison estivale et permet de recueillir l’information pertinente à la mise en place des programmes annuels d’intervention. Cette action est primordiale à la réussite de notre programme de protection des forêts québécoises contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette ! Mandatée par le gouvernement du Québec, la SOPFIM déploie toute son énergie à réduire les impacts de ce ravageur au bénéfice de l’ensemble des utilisateurs du milieu forestier.


L’échantillonnage larvaire débute en septembre pour se terminer au plus tard en novembre. Pour des raisons de sécurité et d’efficacité, il importe de franchir cete étape avant l’arrivée des conditions hivernales. Il est donc possible que vous rencontriez des employés de la SOPFIM en forêt. Ces derniers seront en devoir; nous vous prions d’être 
indulgents si une telle situation se présente. Cependant, soyez assurés que nous faisons tout en notre possible pour minimiser notre présence près des territoires de chasse.

Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à visiter le site Internet de la SOPFIM 
(www.sopfim.qc.ca). Vous pouvez également communiquer avec nous à l’adresse 
électronique sopfim@sopfim.qc.ca ou au numéro 1 877 224-3381.

Zecs concernées par l'échantillonnage
Zec Bras-Coupé-Désert
Zec Buteux-Bas-Saguenay
Zec Cap-Chat
Zec Capitachouane
Zec Casault
Zec Chapais
Zec Chauvin
Zec de L'Anse-Saint-Jean
Zec de la Rivière-aux-Rats
Zec des Anses
Zec des Martres
Zec des Passes
Zec d'Iberville
Zec Bas-Saint-Laurent
Zec du Lac-de-la-Boiteuse
Zec Festubert
Zec Forestville
Zec Kipawa
Zec Labrieville
Zec Lac-au-Sable
Zec Lac-Brébeur
Zec Lesueur
Zec Mars-Moulin
Zec Martin-Valin
Zec Mitchinamecus
Zec Nordique
Zec Onatchiway - Est
Zec Owen
Zec Petawaga
Zec Pontiac
Zec Rapides-des-Joachims
Zec Restigo
Zec Saint-Patrice
Zec Trinité
Zec Varin
Espace gestionnaire

© 2021 Réseau Zec, Inc. Tous droits réservés. Politique de confidentialité

Création site web par

Suivez le Réseau Zec